La première fois que j'ai vue ce Making Of, j'ai CAPOTÉ. J'avais aucune idée c'était quoi ce groupe de musique (maintenant, il n'y a que ça dans mon lecteur MP3), mais je trippais tight sur le concept. La caméra utilisé pour le vidéo est très spécial. Plutôt que de capturer la lumière, la 'caméra' scan l'environnement grâce à un laser sur 360 degrés. L'information va dans un logiciel 3D où les monteurs vont contrôler ce que l'on voit... En tout cas. J'ai de la misère à comprendre moi-même. Visionnez pour savoir. :-)
Les Dents de la Mer est un des films les plus marquants de mon enfance. Je n'ai pas voulu aller me baigner pendant prêt d'un an, peur de me faire dévorer par un requin géant! Ce que peu de gens savent, c'est que le tournage a été extrêmement difficile. Les studio ont cru que le film serait un échec. Mais Spielberg a réussi à sauver le film. Après ce film, les studios lui ont donner LE FAMEUX Director's Cut! Mes amis le savent: J'adore les ''Making Of'' ! Mon histoire d'amour avec les films de films remonte à mes 10 ans. Je regardais CANAL Famille, et à la fin de certaines émissions, il y avait un 5 minutes de ''making of'' d'un gros film hollywoodien. Je ne me rappel plus le nom de l'émission, mais ce n'est probablement pas important. Je me souvient d'avoir vue le court reportage sur la production de Terminator 2 où on pouvait voir que l'effet de ''métal liquide'' était fait via ordinateur. Je trouvais ça exceptionnel à l'époque. Aujourd'hui c'est une technique sur-exploité dans les vues, mais à l'époque c'était totalement nouveau. Ce que je trouve bien dans Terminator 2, c'est qu'ils balancent bien entre le maquillage, les maquettes, les vrais explosions, les vrais cascades ET les effets 3D. Ça dur une heure et demi, mais pour moi c'est l'équivalent d'une session universitaire. Regarder James Camerons travailler, c'est super! Photo prise sur conseildesarts.ca Robert Morin est dans le paysage du cinéma québécois depuis plus de 30 ans. Il tourne généralement ses films en vidéo (VHS, miniDV, digitale, etc) avec de petits budgets. Dans les faits, comparé aux autres cinéastes, ses longs métrages ne coûtes rien (entre 0$ et 3000$, parfois). Peu de gens connaissent se cinéaste, mais il vit de la fiction depuis 30 ans!
Dimanche dernier, j'ai assisté à une Classe de Maître donné par cet homme de 61 ans. J'ai décider de parler de certains concepts dont il a parlé. Avoir du plaisir: Plusieurs fois durant la classe, Morin recevait des questions. « Comment arrives-tu à faire des films à ton âge? », « Pourquoi fais-tu des films? », « Qu'est-ce qui t'attire dans le cinéma? », etc. La réponse général à toutes ces question était simple et honnête. C'est parce qu'il a du FUN! Beaucoup de gens dans la salle ne semblaient pas vraiment comprendre. Pourtant c'est la base de toute chose. N'importe quel être humain devrait comprendre ce concept. FAITES SE QUE VOUS AIMEZ FAIRE! Arrêtez de vous poser des questions stupides. La vie est courte. Suivez vos passions. L'argent n'est pas importante tant que vous aimez ce que vous faites. Robert Morin aime écrire, mais ce n'était pas le cas il y a 30 ans. Il écrit des piles de scénario par année. Il aime réaliser. Il réalise un film au 2 ans. Maintenant, il aime acter. Il joue dans ses films. Il n'aime pas faire du montage. Quelqu'un d'autre monte ses films. Etc. Il n'y a pas de secrets à la réussite: Faites ce que vous aimez et travailler dur. Et si un jour vous n'aimez plus cela, faites autres chose. Il faut être honnête avec soit. Les films engagés n'existent pas: Robert Morin a dit à propos de Pierre Falardeau: « Falardeau n'a jamais convaincu personne avec ses films. Les seuls gens qui écoutent le message engagé dans ses films sont les indépendantistes! » Ce n'est pas faux. Avant 19 ans, lorsque j'ai découvert le concept de l'indépendance, je trouvais les films de Pierre Falardeau plates et sans intérêts. (On voit ici mon peu d'ouverture d'esprit à l'époque!) Donc, à la fin, c'est l'histoire qui compte. L'important c'est pas la caméra, mais la qualité du sujet: Je reviens avec la dernière phrase. Pas d'histoire, pas de film. Que l'on film avec de la pellicule, une RED Epic, un Canon 5D, un cellulaire ou une patate. L'important, c'est d'avoir une bonne histoire. Scénariser, c'est la parti créative: Écrire, c'est le moment où tu peux dire ce que tu veux. Il n'y a pas de limite. L'imagination n'a pas de limite. Mais il faut dire que mettre en images ce qui est sur papier demande BEAUCOUP de créativité! Mais ça, c'est une autre histoire... Lorsqu'on a fait CHEVREUIL, on a eu du fun. Mais est-ce que j'ai quelque chose à dire? Toujours. Ce sera court. La chose que j'ai remarqué, le décor du film fait toute l'ambiance. Biensur, un film est plus que la somme de ses décors, mais l'ambiance donné par le tunnel est totalement hallucinante. Donc, le choix du décor est des plus important! Très cher frères, Nous avons terminé le Challenge il y a déjà deux semaines. Nous avons monté une équipe solide. Nous avons trouvé un appartement pour tourner. Nous avons utilisé le peu d'équipement que nous avions... 19 octobre 2012 Vendredi 18h57. Nous sommes assis à table. Dans 3 minutes, nous recevrons les contraintes à remplir pour participer au Challenge. Vendredi 19h00. Nous recevons la liste des contraintes à respecter, ça ne sera pas facile: - Notre film doit être un des genres suivant: Musical, Western or Mockumentary. - Il doit y avoir ce personnage: Casidy Denver, Drummer. - Il doit y avoir cet accessoire: Skeleton Key (Passe-partout) - Nous devons utiliser cette ligne de dialogue: « And that's how I learn...» Nous nous sommes creusé les méninges toutes la soirée (et la nuit). Il a été convenu que l'on parlerait FRANÇAIS. Mais nous nous sommes arrêté sur le GENRE. Nous voulons tous faire un Western, mais demain il y annonce de la pluie et nous n'avons que ce petit appartement pour filmer. « Nous avons deux acteurs, qu'on ils de spécial? » Demande Carl. « Jean-Simon à les cheveux frisés...» Vendredi 22h00. Demain, Nous tournons un documentaire sur Jean-Simon, l'homme aux cheveux frisés. Samedi 8h00. La tournage à très bien été. Nous avons beaucoup improviser et c'est normal. Il n'y pas eu de malheur. Le mal est arrivé à l'étape du montage. Samedi 20h00 Un démon puéril qui a grugé notre temps et notre énergie. Les ordinateurs de l'université nous ont lâchés presque tout le long. Lucifer, caché dans les puces informatique, nous empêchait de sauvegarder notre montage. Chaque fois que l'ordinateur était redémarré, tout ce qui avait été sauvegardé était perdu dans le néant. Il est 23h00, les techniciens de l'université sont en congé et le film doit être envoyé lundi (via poste). La nuit porte conseil. Dimanche 8h00 Nous avons décidé de nous acharner sur le diable. Il ne nous a pas lâché. C'est avec la fourche dans les fesse (...C'est quoi cette expression, mon Dieu!) que nous avons travaillé jusqu'à... Lundi 6h20 Je marche vers l'arrêt d'autobus, Disque Dur en mains. Je m'en vais chez moi pour finir le montage, ajouter les génériques d'intro et de fin. Je marche comme un zombie. Ma copine s'inquiète car je ne suis pas rentrée de la nuit. Je suis fatigué. Je dois finir ça. Lundi 8h30 La seule bonne (sans bugs) version du film que nous avions réussi à sortir des ordinateurs maléfiques de l'université pèse 60Go. Soixante Gigs pour un petit 8 minutes de film. Mon ordinateur sur-chauffe. Les démons tentent la possession. Mon ordinateur résiste aux démons, mais il n'arrive pas à exporter comme il faut. C'est la première fois qu'il fait ça! Je suis fatigué. Essais encore... Lundi 14h50 - L’exorciste. J'ai réussi à exporter une version potable. Vite, à la poste! J'ai décidé de ne pas retoucher le film. Tout ce qui est dedans est le résultat de 3 jours avec le diable. Trois beaux jours où j'ai appris que le temps est précieux et qu'on le perd plus souvent à parler de nos projets plutôt qu'à les faire. Ce n'était pas si dure. La meilleurs façons d'apprendre à faire des films, c'est de passer à l'acte. Ça me fait penser à une réflexion de Pierre Falardeau:
"Chaque Film, chaque maison, chaque poème, chaque robe, chaque chanson que nous créons fait exister le Québec, un peu plus chaque jour. Nos chefs d'œuvres , comme nos cochonneries. Parce que ce sont nos cochonneries. Le Québec existe dans nos rêves. Par nos rêves. Et le jour où nous cesserons de rêver, le pays mourra." - P. Falardeau Je vous souhaite 'Bon visionnement et à la prochaine!' Happy Ending. Salut à tous! J'ai finalement décidé de m'inscrire à la compétition international de ''faisage de film''. Le défi est de réaliser un film en 3 jours. Demain soir, je vais recevoir un courriel m'indiquant les CONTRAINTES obligatoires à inclure dans le film. D'ici là, je dois monter une équipe, rassembler de l'équipement, trouver des acteurs et un lieu de tournage...
J'aimerais avoir plus de temps pour vous en parler. Mais je suis actuellement dans le jus de citron pressé! Vous pouvez visiter le http://filmchallenge.org/ pour mieux comprendre en quoi cela consiste. Bonjour à tous, voici un bref ''Making Of'' de mon court-métrage Si je meurs, tu meurs aussi. Par où commencer? La fin, c'est un bon début. Il faut savoir que mon système d'exploitation est UBUNTU 12.04 (Linux) et que je n'utilise que des logiciels LIBRE (Gratiss!). Vous pouvez réussir un résultat similaire avec pratiquement tous les logiciels sur le marcher. Néanmoins, mes logiciels sont: Kdenlive pour le montage vidéo, Gimp 2.6 pour la création de Titre, Ardour 2 pour le montage audio (musique et sons) et Hydrogen Drum Machine pour la composition musicale. Gimp et Hydrogen sont disponibles sur MacOS et Windows Globalement, j'ai surtout travaillé l'ordre des séquences et la coloration. Le reste du visuel a été créé à partir de la caméra, directement durant le tournage. L'atmosphère est surtout créée par le son. Aucun son n'a été enregistré durant le tournage. Ils ont été pris à 55% sur internet et à 45% dans un boisé, une semaine après le tournage initiale. Par exemple, les bruits de feuilles sont créés avec des vrais feuilles mortes. Vous pouvez voir mon ami Samuel (sur la photo à droite) qui m'écoute faire des bruits avec les feuilles mortes via mon enregistreuse audio numérique. Pour la musique, j'ai utilisée des SAMPLES (Extraits sonores) de vrais instruments que j'ai manipulés, arrangés et mixés pour donner l'impression d'un véritable ensemble. C'est loin d'être parfait, mais j'aime ça. Comme j'ai dit que je commençais par la fin, le processus de création est en ordre inversé! Avant de toucher à l'audio, j'ai pris une semaine pour seulement monter les images et trouver le sens que ça allait prendre. Couper, coller, couper, coller, accélérer, ralentir, couper... Le tournage des images c'est très bien passé. Le seul vrai bémol, c'est que lorsqu'on tourne dans un lieu public, il y a des passants. J'avais décidé de tourner samedi, sur le terrain de l'université Laval, car ce n'est pas un endroit achalandé (même la semaine). Mais cette journée là, trente individus faisaient la cueillette de champignons, passant entre la caméra et les acteurs à leur guise. YOOOO!!!! ON FILMMMM!!! Sinon, l'ambiance de tournage était agréable. Comme je l'aime. On a rit. On s'est sali. Le soleil y était. Les acteurs aussi (mentalement)! Bref, une belle journée! La raison principale pourquoi ça a bien été, selon moi, c'est que j'étais ''bien'' préparé. C'est-à-dire que j'ai écris une histoire que j'ai transposé en scénario, j'ai ensuite édité, ré-édité, ré-ré-édité... La veille du tournage, j'ai déssiné un storyboard (image en bas) le plus détaillé possible. Tout ce que j'avais en tête: les plans, les séquences, les coupes, les inserts, etc. J'ai décidé jusqu'à vomir. L'avantage, pour moi, c'est qu'une fois arrivé sur le tournage, je ne perds plus mon temps à chercher QUOI filmer ou COMMENT le filmer. Je le filme, en adaptant mon plan aux contraintes du moment et lorsque tous mes petits dessins sont rayés, c'est fini! On s'en va! Heureux et pas trop fatigué. Mais avant de commencer mon storyboard, j'ai été sur mon lieu de tournage avec mes acteurs et nous avons ''improvisé'' le scénario. J'ai pris beaucoup de photo. J'ai choisi des plans de base que j'ai mis dans le storyboard par la suite [...]
Pour finir, je tiens à dire qu'avant même de commencer le scénario, j'ai choisi une date de tournage et trouvé deux acteurs disponible cette date là. Une fois décidée, j'ai choisi l'endroit où on allait tourner... En gros, je me suis mis de la pression. J'ai décidé de me bouger le cul! Note: Pour les prochains articles, ça sera moins long. Je vais essayer de ne pas me répéter. À la prochaine! |